Commentaire "Ma bohème"
A) Une liberté physique.
Dans un premier temps, "Ma bohème" décrit l'errance du poète. Le thème de l'errance est introduit au premier quatrain avec la répétition du verbe "aller" : "je m'en allais" (v.1) et "j'allais" (v.3).
L'imparfait est employé tout au long du sonnet et suggère la répétition, l'habitude de l’action telle que "devenais" "j'étais" (v.2-3), "avait" "j'égrenais" (v.5-6), "écoutais" "sentais" (v.9-10), "tirais" (v.13).
Ce thème de l'errance se développe à travers le champ lexical du trajet, "course" (v.6) et "routes" (v.9) mais aussi grâce à la comparaison au petit poucet mis en valeur par la ponctuation "-Petit-Poucet rêveur, j’égrenais dans ma courses des rimes." (v.6-7) seulement au lieu de semer des cailloux le poète sème des vers et des rimes.
Dans un second temps, la destination du voyage n'est pas indiquer, c'est à dire que le poète marche sans but précis, sans destination précise ce qui définit bien l'errance du poète et donc la liberté.
Les indications de lieux ne sont pas précises et des fois métaphorique. "sous le ciel" (v.3), "Mon auberge était à la Grande-Ourse" (v.7), "Au bord des routes" (v.9), "au milieu des ombres fantastiques" (v.12).
Cette liberté de déplacement s'accorde parfaitement avec la joie marquées par des adjectifs mélioratifs tels que : "idéal" (v.2), "Oh! là là! Que d'amours splendides j'ai rêvées!" (v.4), "doux frou-frou" (v.8), "ces bons soirs" (v.10).
B) Une liberté liée à la nature.
D'abord, le poète s'appropries la nature à travers des pronoms possessifs : "mon auberge", "Mes étoiles" (v.7-8).
La douceur de la nature est traduit par des allitérations en "m", en "s" et l'assonance en "ou" "mon paletot aussi", "sous le ciel", "amours splendides", "trou" (v.4-5), "ma course", "rimes", "Grande-Ourse" (v.6-7). "ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes." (v.10).
Ensuite, la nature est présentée comme protectrice. "mon auberge était à la Grande-Ourse" (v.7), "des