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Le père Goriot est un roman faisant partie d'un recueil de 137 œuvres, dont plus de 90 romans, écrit par Honoré de Balzac depuis 1829, appelé la Comédie Humaine. Même si ce recueil naquit dans la première moitié du XIXème siècle, soit pendant le Romantisme, Balzac fut un précurseur du Réalisme car il voulait représenter, dans La Comédie Humaine, la société dans laquelle il vivait. L'extrait que nous allons étudier se déroule avant un bal très important, après que Delphine ait insisté pour assister à ce bal et qu'elle ait donc obligé Eugène à l'accompagné, alors que celui-ci venait de l'informer que son père, le Père Goriot, était mourant. On peut donc voir grâce à Balzac qu'Eugène est au carrefour de sa vie, ainsi que les fruits de son éducation parisienne reçue tout au long du Roman.

Même s'il est vrai que Rastignac est à un tournant de sa vie, cet extrait nous montre également qu'il choisit le parti de la lâcheté. Premièrement, à la ligne 860 par exemple, Balzac utilise un parallélisme dans le but de montrer sa représentation de chaque « expressions de la société » dans son entourage. Cependant, il dit ensuite qu'il ne sait quel parti prendre (l.861) et se justifie dans la phrase qui suit en donnant les mauvais cotés de chaque expressions. Ainsi on peut y voir de la lâcheté car il n'arrive pas à faire des concessions pour faire son choix et n'en fait donc pas en fin de compte. Deuxièmement, Eugène a un comportement lâche car il n'ose pas dire ce qu'il pense à Delphine comme à la ligne 868 et 874. Il utilise à deux reprises le mot « courage » précédé d'une négation, ainsi que le mot « Vertu » accentuant le fait qu'il n'arrive vraiment pas à parler a Delphine. Enfin, Eugène pense aussi, à la ligne 875, « qu'elle ne lui pardonnerait jamais d'avoir eu raison contre elle » montrant encore qu'il n'a pas le courage d'aller lui parler et donc qu'il ne prend aucun parti, ce qui fait de lui un lâche
On voit aussi apparaître le fait qu'Eugène choisit de