Nous allons étudier le poème « Les séparés » extrait des « Poésies inédites » de Marceline Desbordes-Valmore en 1830. Ce poème a été écrit lors de la période du romantisme et parle du désespoir d’une femme aimée puis séparé de son amant. Ce poème repose sur les sentiments d’une femme qui a perdu un idéal ; Voyons de plus près comment elle tente de nous faire comprendre sa tristesse. Dans une première partie nous verrons comment se traduit le désespoir de cette femme puis dans une seconde partie l’appel qu’elle envoi à son être aimé
Ce poème qui reflète l’amour perdu d’une femme se traduit par l’apparition d’une métaphore telle que : « Les beaux étés sans toi, c’est la nuit sans flambeau » qui a pour effet de montrer l’opposition entre sa vie passée et actuelle ce qui veut dire qu’on comprend que maintenant il y a un vide dans sa vie. A la ligne 3 on observe une ellipse : « J’ai refermé mes bras qui ne peuvent t’atteindre » qui donne de la rapidité au texte ce qui nous permet de comprendre la situation qui paraît difficile, de plus cela nous permet de rester bloqué sur le texte afin de mieux comprendre ses pensées. Enfin ligne 4 on retrouve une allégorie : « Et frapper à mon coeur, c’est frapper au tombeau » qui a pour effet de persuader le lecteur sur l’intensité de la situation et qui montre la fin de leur histoire car elle compare son coeur à un tombeau.
A travers son malheur qu’elle tente de nous faire comprendre elle utilise un grand nombre de phrases exclamatives qui sont une des particularités du registre tragique tel que : « N’écris pas ! », cette phrase revient régulièrement on observe donc une répétition ainsi qu’une apostrophe qui s’adresse directement à son amant ; elles ont pour effet d’insister sur le propos afin qu’il soit mieux compris du lecteur, de plus il accentue sur le fait qu’il ne doit plus y avoir de contact entre eux. Ligne 1 on observe un euphémisme : « (...) – Je suis triste, et je voudrais m’éteindre » qui suggère un effet