Commentaire littéraire du roman de Kéthévane DAVRICHEWY nommé « les séparées ».
Kéthévane Davrichewy évoque dans « les séparées » les élans et la joie à travers une amitié fusionnelle entre Alice et Cécile. Elles ont tous vécu ensemble et étaient fidèles l’une à l’autre. Quelque année après leur rupture, un accident arriva. Cécile est dans le coma. Elle se souvient et s’adresse à Alice en s’imaginant lui écrire des lettres. Sur une terrasse de café, Alice se souvient aussi et laisse vagabonder son esprit tentent de comprendre les raisons de la rupture. Pourtant, Alice ignore l’état de son amie jusqu’à ce que les deux récits les réunissent.
Au début de l’histoire, l’auteur n’intervient pas directement lors de certains chapitres. D'ailleurs, ceux-ci sont plutôt courts et permette un rythme de lecture soutenu. C’est aussi un roman à deux voix. C’est-à-dire que Le lecteur suit deux dialogues intérieurs parallèles par flash-back bien enchaînés. Ce qui rend difficile de savoir qui parle. L’auteur fait entendre la voix du souvenir de leurs adolescences. L’âge où elles rêvaient du même avenir, un avenir à deux donc idéal. L’âge des grands moments des « années Mitterrand » .Sauf que 30ans plus tard leur amitié fut détruite dut à l‘erreur commise par Alice lorsqu’elle a eu une liaison avec le frère de son amie. Un frère dans une situation plutôt difficile. De la faute d’Alice, lorsque son propre père et mort, Cécile, si blessée par la trahison d’Alice, elle n’a pas peut-être présente dans ce moment difficile. Voici un extrait qui le prouve vu que les paroles sont plutôt violentes et blessante : «Un flux sourd et violent qui avait pris insidieusement ta place. Je m’adresse à toi sans rien ressentir. La rage a-t-elle fini par se retourner ? J’ai souhaité qu’un désastre s’abatte sur ta vie, terrifiée par la force de mes pulsions… ». De plus, aucune des deux narratrices ne suit une chronologie précise, de ce fait, elles évoquent plusieurs fois des