Commentaire les animaux malade de la peste
I) Les discours des deux accusés :
A) Le lion :
- Tout d'abord, le lion s'adresse à son auditoire et le capte ==> "Le lion tint conseil" v.15, "Mes chers amis" v.15
- Il propose à chacun d'énoncer ses pêchés, et s'y inclut en employant la première personne du pluriel au vers 23, où il dit "Ne nous flattons donc point"
- Il commence donc en usant d'arguments de différents types afin de minimiser les faits :
- --} Argument de causalité : "satisfaisant mes appétis gloutons" au vers 25, qu'il évoque comme une circonstance atténuante.
- --} Argument d'autorité : "L'histoire nous apprend" au vers 21
- Omniprésence de modalisateurs dans son discours, ce qui montre une fois encore son éloquence maîtrisée, comme par exemple avec "je crois que" v.16, "je pense" v.30
- Et il énonce clairement ses pêchés, à savoir avoir "dévoré force moutons" v.26 et "quelquefois de manger le Berger" v.28-29, ce qui est un crime assez fort, et souligné par le rejet v.29 qui met en valeur ce crime.
- Puis, le Lion finit en encourageant les autres à faire de même afin de trouver pire cas que le sien à faire accuser. Ce qui est d'ailleurs mis en valeur par le groupe juxtaposé au vers 30 "s'il le faut".
B) L'Âne :
- L'Âne reprend bon nombre de procédés d'éloquence du Lion, avec cependant moins d'adresse.
- En effet, il utilise également bon nombre de modalisateurs, tels que "j'ai souvenance" au vers 49.
- Il utilise également des arguments de causalité, en masse qui sont d'ailleurs accumulés au vers 51 " la faim, l'occasison, l'herbe tendre", ce qui peut tendre à renforcer sa défense.
- Il énonce lui aussi les faits de manière très simple au vers 53 "Je tondis ce pré de la largeur de ma langue"
- Par ailleurs, le fait que le pré appartienne à des moines introduit une dimension religieuse, ce qui aggrave son geste et est néfaste pour sa défense.
- Finalement, l'Âne termine sur un argumet en sa défaveur, laissant le champ libre aux