Commentaire - Leibniz
Notre texte s’ouvre sur cette phrase : ‘‘ Les sens, quoique nécessaires pour toutes nos connaissances actuelles, ne sont point suffisants pour nous les donner toutes, puisque les sens ne donnent jamais que des exemples, c'est-à-dire des vérités particulières ou individuelles. ’’ Leibniz démontre que les sens sont utiles mais ne sont pas l'unique source de nos connaissances. « Les sens, quoique nécessaires pour toutes nos connaissances actuelles, ne sont point suffisants pour nous les donner toutes » Les vérités nécessaires, qui renvoient à des faits réels, ont besoin de s’appuyer sur les sens et ce qu’il en ressort, car ceux-ci rendent la vérité singulière. Les sens renvoient donc à des faits, et donc à des vérités fragiles, avec des fondements différents selon les moments, ou n’en n’ayant même aucuns.
Ainsi, pour le philosophe , ces vérités précaires et simples ont besoin de sens, mais tout ce que l’on sait n’est pas uniquement composé de sens, nos connaissances doivent s’appuyer sur autre chose que cela. L’auteur l’exprime par ceci : ''puisque les sens ne donnent jamais que des exemples, c'est-à-dire des vérités particulières ou individuelles'', celles-ci sont subjectives, on ne peut en déduire quelque chose, car ce ne sont que des exemples. Les exemples sont ainsi des vérités particulières ou individuels, ils ne sont donc pas universels.