Commentaire : Le pouvoir des Fables
2nde 1.
Note :
Observation :
Ce texte « Le pouvoir des fables » a été publié par La Fontaine en 1678. Ce célèbre fabuliste met le plus généralement en scène des animaux afin de faire passer des morales ou pour critiquer la cour du Roi Louis XIV. Extraite du huitième livre, la fable présente un enseignement sous une forme didactique et plaisante. De plus, La Fontaine défend l’apologue en même temps qu’il adresse une mise en garde politique à l’Ambassadeur du Roi, M. de Barillon. Inspiré de la fable d’Esope intitulé « L’orateur Demade », le titre, énonçant à la fois thèse et thème affiche clairement son sentiment et son projet : faire l’éloge de ce type d’Apologue. Nous nous demanderons dans quelle mesure cet apologue apporte-t-il un enseignement sur la manière de gouverner. Nous construirons notre commentaire en nous appuyant sur le contexte de guerre en analysant le récit du fabuliste et de l’orateur, puis, en seconde partie, nous nous intéresserons à l’efficacité de l’apologue en décomposant le texte de façon à étudier le comportement de l’assemblée ainsi la morale de la fable.
Ici, la fable comporte un récit emboités, c’est-à-dire un récit dans un autre, on remarque alors deux narrateurs. Le premier narrateur est Jean de La Fontaine, qui se nomme dans l’apologue, notamment par les pronoms « je » (v.33) ; « nous » (v.32) ; « on » (v.6). Celui-ci évoque d’ailleurs dès le premier vers la situation de l’action « Dans Athène », ainsi qu’un sentiment de prospérité « vain et léger » (v.1) ; on comprend donc que le premier vers sert de situation initiale à l’apologue. Le champ lexical de la guerre est utilisé lors du discours du fabuliste dès le deuxième vers « patrie en danger », on conçoit donc que la guerre approche et que les éléments précédents la guerre sont à prévoir à la suite de cette fable. Pour finir, nous savons que cette fable est un moyen d’alarmer M. de Barillon sur la dégradation des relations entre