Commentaire le peigne cassé de Rousseau
I. La narration d’une condamnation injuste
1. Récit d’une erreur judiciaire
*Les caractéristiques du récit
Cadre spatio temporel « un jour », « dans la chambre contiguë à la cuisine » l. 1
Temps de la narration : imparfait / passé-simple
Schéma narratif ; « Quand » l. 2 + Passé-simple = élément perturbateur
L. 20 « enfin » ; introduit la situation finale
*Le crime introduit par une forme impersonnelle « il s’en trouva » : car le responsable n’est pas connu. Rousseau ainsi insiste sur l’absence de responsabilité
L. 3 le rythme ternaire met en évidence que ce qui lui est reproché est plus l’entêtement que la bêtise elle-même.
*Le coupable
Première apparition, présenté dans une attitude sérieuse « étudiais », « seul » mais l’évidence est contre lui « personne autre »
Mais la concession l. 8 « quoique » introduit le tort du côté des adultes qui auraient dû le croire grâce à ses antécédents.
*L’emballement de la justice
Sorte de métaphore puisque termes judiciaires (permet un élargissement de l’histoire : plaidoyer contre toutes les formes d’injustices) « interroge »l. 5, « aveu »l.16, « nier »l. 5, « conviction »l. 7.
Emploi très fréquent de l’indéfini « on » l. 5, 12, 17 : sorte de généralisation : toujours plaidoyer contre l’injustice en général.
Autres explication : seul Rousseau est le personnage central puisqu’il s’agit d’une autobiographie, les autres comptent peu. Ou défaut de mémoire.
Emballement marqué par les phrases saccadées donnant une sensation de brièveté l.5 à7 + présent de narration : rapidité du récit
Même effet pour l’emploi des énumérations ; rapidité du jugement
*Mise en relief de cet événement par des insistances « opiniâtreté »l. 7, « trop forte »l. 7, « toutes »l. 8, « tant »l. 9.
2. Une autobiographie empreinte de subjectivité
*Les caractéristiques de l’autobiographie
L’emploi de la première personne : omniprésente
Le récit rétrospectif d’événements banals : l’histoire