Commentaire le financier et le savetier, lafontaine
Intro : Il publie en 1668, un 1er recueil de 124 fables qui rencontrent un grand succès. La fable étudiée appartient au 2ème recueil publiée en 1678, il présente une grande diversité d’inspiration. Un travail plus complexe de la forme ainsi que une place + importante pour la réflexion personnelle inspirée du poète Horace.
La question : comment Lafontaine parvient-il dans cette fable à plaire à son lecteur tout-en l’instruisant ? I. Lafontaine met en scène une comédie vivante dans laquelle nous sont proposés deux personnages antithétique.
1) La vivacité du récit repose sur une alternance alexandrin/octosyllabe, ainsi que sur un mélange de rimes plates, croisés et embrassées. Il y a une alternance de rimes masculines et féminines (exemple), une variation du discours narratif et direct, une modalité interrogatoire (v.18-23)), enjambements, rejets, contre-rejet. 2) Un double portrait a. Un portrait valorisant, celui du savetier, peu fortuné mais heureux. Joie de vivre (v.1-2), talent de chanteur (v.3), hyperbole + comparaison hyperbolique au superlatif, ainsi que une manifestation du bonheur que dépasse la référence suprême. Il vie au jour le jour, sans soucis (v.21-24), si il ce plaint de ne pouvoir assez travailler (vaillant), il n’as pas l’air d’en souffrir. Après avoir perdu la raison, réaction de bon-sens, de sagesse. b. Portrait dévalorisant, celui du financier, riche mais malheureux. Alors que 4 vers pour le Savetier, seulement 1 pour lui. Il y a mise en valeur avant la césure, de l’opposition (v.5). Accumulation de vers négatifs + comparatif d’infériorité (« moins encore »). Ce qui pourrait être valorisant, est rendu ridicule par la métaphore hyperbolique (« cousu d’or »). Chute brutale après le présentatif, périphrase « c’était un homme de finance », construction en chiasme. Cette opposition développée du v.8 ou les deux hommes sont confrontés (antithèse v.8-9 et