Paul Henri Thiry, baron d’Holbach est un philosophe du dix-huitième siècle d’origine Allemande qui participa a l’encyclopédie de Diderot .Il s’efforce de combattre la « superstition » et d’élucider les prétendus « mystères » de la religion, qui constitue à ses yeux l’assise du despotisme et entrave la liberté humaine .Il écrit a cette fin Le Bon Sens en 1772, l’histoire d’un moine musulman qui traverse des contrées en guerre. En quoi ce récit peut-il être considéré comme une critique de la religion catholique ?
Nous verrons en quoi ce récit est une conte oriental à valeur didactique

Tout au long du récit, le derviche déambule au milieu d'un paysage oriental . En effet, le dervis vit « à quelque distance de Bagdad » et il fait toute sortes d'allusions au cour de son périple telles que : « Persans et les Turcs »( l.12 ) ; « Palmiers » (l.18 ) ; « Dattes » (l.22 ) . On retrouve aussi bon nombre d’expressions qui, si on les associent , évoquent chez le lecteur l’idée de désert ,un élément que l’on retrouve souvent dans ces contrées .De plus, outre le paysage, on retrouve aussi la religion de ces pays, l’Islam, omniprésente déjà de par le protagoniste, un moine puis de par les thermes que l’on retrouve tout au long du texte : «Allah » ; « prières » ; « dervis » … Ainsi, l'auteur met son histoire en scène dans une contrée orientale, loin des paysages et des personnages qu’il fréquente généralement . On peut par ailleurs penser que d’Holbach utilise ces lieux de façon détourné afin de critiquer la société a laquelle il appartient sans subir la censure, de rigueur à l‘époque en Europe .
Toutefois, malgré un paysage oriental, ce récit présent les différents aspect du conte occidental . On retrouve en effet une histoire fictive se déroulant en un lieu idyllique, un éden ( qui va se transformer par la suite ) décrit par des images enchanteresses : « la paix n’était troublée que par le murmure des eaux et le ramage des oiseaux »; « contrée riante »… De plus,