Commentaire jules-vernes
Ce tableau angoissant tracé par Jules Vernes, expose au lecteur une industrie de guerre isolée des sociétés extérieurs. Pour commencer, l'auteur nous présente un établissement qui relève de la puissance grâce aux nombreuses hyperboles et cela dès le deuxième mot "masse" (l.1). Puis il en rajoute au fil du texte ''le plus grand travailleur du fer" (l.3), "le plus grand fondeur de canons" (l.3), "capitale énorme" (l.7), "établissement monstre" (l.7), "ville véritable" (l.7), "usine modèle" (l.8), "sortie de terre comme à un coup de baguette" (l.7). Ce lexique montre bien que l'industrie de Stahlstadt est la plus robuste et la plus imposante de toutes. Une industrie puissante certes, mais surtout mondiale. En effet, les produits crées sont ensuite expédiés dans les plus grand pays du monde comme nous le montre l'énumération ligne 5 et 6 "pour la Russie et pour la Turquie, pour la Roumanie et pour le Japon, pour l'Italie et pour la Chine, mais surtout pour l'Allemagne". Cette accumulation renforcée par l'anaphore de "pour" insiste clairement sur la mondialisation de