Commentaire fable ou histoire de victor hugo
Partie 2: La fable comme illustration désabusée d'une vision de l'homme, d'une époque.
Fable ou histoire, plutôt fable qu'histoire, dépeint une société corrompue, animée par la soif de pouvoir excessive.
Victor Hugo réalise ici une dénonciation virulente du coup d'état de 1851, et met en place deux morales visant chacune un public distinct.
D'abord la critique virulente à l'égard de l'Empereur Napoléon III parvient au lecteur de manière évidente. En effet on constate une accusation pesante sur l'Empereur ridicule que représente le roi. Ridicule dès le premier vers ou la contradiction entre le mot «maigre» et «royal appétit» donne un aspect absurde au singe. Le lecteur comprend donc dès le début de la fable que l'animal a des ambitions hors d'atteinte et une vision démesurée de ce qu'il est même.
La démesure et l'irraisonnable caractérise le singe, l'Empereur; telle est l'animal qui représente les hommes de pouvoir selon Victor Hugo.
Animal qui n'est qu'imitateur, qui n'agit pas de lui même et qui est donc incapable de créer. La médiocrité de pensée.
Mais cette humiliation ne s'arrête pas là, et le poète crée une assonance en [a] et [s] v8-9 ou il compare allègrement l'Empereur a un ingrat animal.
Ensuite Victor Hugo dénonce l'attitude passive du peuple qui s'effraie simplement à la vue de l'animal, de l'Empereur. Il compare les français à un troupeau, une masse aveugle et lâche.
Par ailleurs, v17, la désignation «bêtes» porte à confusion de par le double sens qu'elle peut prendre, à savoir désigner les autres bêtes qui entoure le singe, les compères de l'animal, ou simplement la bêtise du peuple français.
De plus, le poète cherche à faire réagir la masse passive en incarnant un homme capable de renverser un royaume de par son courage, de par sa vision illimitée et sa capacité de voir au dessus des apparences.
En outre, le