Commentaire du dindon de feydaud
Le vaudeville fonde ses intrigues sur des quiproquos et des rebondissements de situation. Nous pouvons alors identifier un premier comique à savoir, le comique de situation. Celui-ci est produit par la situation d'un personnage dans l'histoire qui est racontée (surprises, rebondissements, retournements...)
Par exemple : Pinchard tout surpris de voir un homme dans le lit de sa femme et Pontagnac qui pense que Lucienne va le prendre comme amant.
Ainsi Feydeau plonge ses personneages dans des situations tellement folles, tellement incroyable que les mouvements du corps deviennent autant de signes d'élément du récit. Pinchard qui bondit à la gorge de Vatelin traduit bien l'état de choc de Pinchard à ce moment là, ou encore Pontagnac tout suffoquant car il vient de tomber de haut.
De plus, dans le vaudeville, les escaliers dérobés, les placards, les cachettes de toutes sortes sont autant d'échapatoires aux rencontres intempestives continuellement apportées par l'intrigue.
Vatelin surpris par sa femme, Lucienne, s'échappe, et cette dernière à la fin de sa discussion avec Pontagnac sort vivement par la porte. La porte est donc un accessoire capital dans le veudeville.
Le comique de situation avec ses situation cocasses et ses cacades de péripéties entretient donc le rire chez le lecteur.
B) Comique de geste
Un second comique émane de cet extrait, à savoir le comique de geste. Celui-ci est produit par l'interprétation des mimiques, grimaces, vêtement et accessoires. Ce comique est donc très développé avec notamment un grand nombre de didascalies, qui renvoient à des jeux, destinés à montrer l'embarras et l'indignation des personnages.
« poussant, sautant, hurlant, s'élançant, suffoqué, courant »
Ainsi, la précision des didascalies au début de chaque acte et dans le jeux des personnages, montre à quel point l'espace du vaudeville est capital.
Outre les didascalies indiquant les jeux séniques, la parole est très importante dans cette