Commentaire du "bon sens" de d'holbach réalisé par un élève de khâgnes à louis-le-grand
En premier lieu on remarque que le texte se présente sous la forme d’un conte, c’est à dire un récit de tradition orale. En effet celui-ci commence avec une formule introductive: “A quelque distance de Bagdad”, que l’on peut rapprocher du célèbre “Il était une fois”. L’auteur emploie dès la seconde ligne les temps caractéristiques du récit comme l’imparfait avec “passait” (l.2), “s’empressaient” (l.3), “comblait” (l.5). Cet usage des temps nous amène à constater la présence d’un schéma narratif précis. En effet la situation initiale est présentée de la ligne 1 à la ligne 10. L’élément perturbateur est « le vœu d’entreprendre pour la septième fois le pèlerinage de la Mecque » à la ligne 10. L’auteur passe alors aux péripéties et utilise alors le présent de narration : « reçoit » (L15), « il se voit » (L17), « rencontre » (L21). On peut situer l’élément de résolution à la ligne 34, lorsque la vision du monde de l’ermite est contrecarrée par « un spectacle hideux ». Le conte se termine, par un bref retour au temps du passé, à la ligne 41, ce que l’on peut