Commentaire de l'éloge d'épicue
« Epicure le libérateur. »
Le texte que nous allons étudier est tiré de l’œuvre « De rerum natura » De la nature des choses, écrit par Lucrèce, poète philosophe latin du 1er siècle avant JC et disciple d’Epicure. Son œuvre est un long poème dans lequel il décrit le monde selon les principes de son maitre. Epicure, lui, est le fondateur d’une des plus grandes écoles de philosophie de l’antiquité : l’épicurisme. Ce mouvement prône la recherche d’un bonheur et d’une sagesse dont le but est d’atteindre l’ataraxie, la paix de l’âme en limitant et maitrisant ses désirs (contrairement au stoïcisme qui vise l’absence de désirs), c’est une doctrine très matérialiste. Pour ce texte, nous pouvons nous demander comment l’attitude d’Epicure vis-à-vis de la religion est-elle évoquée ?
Premièrement, nous verrons que Lucrèce nous présente l’humanité avant Epicure pour ensuite, décrire son intervention et ses conséquences. Enfin, nous verrons comment Lucrèce présente son attitude philosophique. I L’humanité avant Epicure * La tonalité épique du passage s’affirme en évoquant dans une même longue phrase, le malheur premier de l’humanité, et la rupture soudaine que constitue d’arrivée d’Epicure. * Contraste entre l’humanité et la religion, rapport de force. * Assimilation de la religion à un monstre menaçant (personnification). * Religion apparaît dès lors liée à la crainte : elle tire sa force des craintes que connaissent les hommes et pour lesquelles elle donne une réponse.
II L’intervention d’Epicure * Caractère « unique », seul contre tous. * Force et courage. * Exaltation de la victoire. (multiplication du vocabulaire, jeu de sonorités, renversement absolu des images) * Ainsi Epicure peut se rapprocher : De la figure héroïque d’Héraclès, pourfendeur de monstres (le lion de Némée, l’hydre de Lerne, les oiseaux du lac Stymphale…)De la figure de Prométhée, bienfaiteur des hommes : le héros voleur de feu.
III L’attitude