Commentaire de l'enfant de jules vallès
Jules Vallès est un journaliste et écrivain Français engagé du XIXème siècle, connu pour sa trilogie autobiographique. L’Enfant, d’où l’extrait est tiré, est le premier roman de cette trilogie.
Dans cet extrait, qui est le XX chapitre de l’œuvre (Mes Humanités), l’élève Jacques Vingtras, qui est le personnage principal, raconte une réunion entre son professeur et sa mère et son mal-être du aux éloges du professeur à son égard qu‘il pense ne pas mériter.
Quels regards portent le narrateur sur le monde professoral?
Dans un premier temps nous verrons l’admiration que porte J. Vingtras à ses professeurs, puis la place importante de l’ironie dans cet extrait, et enfin, nous étudierons l’avis de narrateur quant à ce système d’éducation.
On étudiera d’abord le ton en apparence élogieux que le narrateur adopte en faisant le portrait de ces êtres cultivés, puis on s’attachera à analyser le ton ironique de l’extrait dans la description d’êtres ridicules, grotesques. Enfin, on reconnaitra le style de J. Valles: un écrivain engagé qui cherche à remettre en question des méthodes pédagogiques d’un autre temps.
I:
Jacques Vingtras semble admirer ses professeurs.
D’abord, ceux-ci ont une culture importante et apparente.
Vallès utilise tout un réseau de noms propres, pour la plupart grecs ou romains, ainsi que des langues étrangères : « Pindare » l4, « Minerve » l18, « Thémistocle » l31, « arakné » l 4, « adverso pectore » l 85...
De plus, ils ont un certain sens de l’humour, et de répartie.
Il transforme par exemple une incompréhension de la mère de l’élève en déclinaisons du génitif dans une langue étrangère à la ligne 21: « Tantagnès, tantinets, tantagnététon ».
Enfin, l’un des professeur, M. Jaluzot, est très humain.
En effet, avec l’emploi du verbe « avouer » à la ligne 108, ce professeur semble digne de confiance, et ressemble même à un prêtre, « aveu » l 116. Il symbolise aussi une figure paternelle à la ligne 104: « Je