Commentaire de texte
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Sois tranquille
Sois tranquille est un sonnet de Philippe Jacottet. Il ouvre le recueil de poésie l'Effraie, publié en 1953. Ce poème parle de la mort, inéluctable et de la lutte désespérée de la vie et de l'amour pour combattre son avancée, et de l'inutilité de cette lutte. Il serait donc intéressant de regarder quelle est la vision de l'auteur sur la mort, comment représente-t-il la vie, et, en conclusion, quelle est son avis sur ses deux forces qui s'opposent.
Tout d'abord, on remarque que l'auteur parle de la mort comme un fait inéluctable : « car le mot qui sera à la fin du poème, plus que le premier sera proche de ta mort », l'auteur situe le poème dans le temps, en nous parlant directement. Il s'adresse au lecteur pour lui montrer que le temps et la mort sont omniprésent, que même la poésie ne les altère pas. L'écriture est un témoignage d'un auteur pour la postérité, et des auteurs parlent de la poésie, qui peut faire s'arrêter même le temps : Jaccottet va contre cette idée, et en montrant que la poésie ne peut rien contre la mort, il montre sa propre impuissance en tant que poète. « tu brûle » rappel le jeu de cache-cache, qui représente la tentative incessante de fuir la mort et le temps, de conserver une éternelle jeunesse. Cela fait aussi penser à la vie qui se consume lentement, mais sûrement, comme un feu qui ne cesse de nous brûler. « Sois tranquille, cela viendra ! ». Le « cela » définie la mort, qui est personnifiée dans ce poème. Ce n'est pas nous qui mourons, c'est la mort qui nous emporte, de sa propre volonté. Cette manière de présenter le temps qui passe montre l’inexorabilité de la mort, notre impuissance. L'auteur nous demande d'être « tranquille » alors que l'idée de la mort pouvant survenir à tout moment est affolante, alors que l'humain a toujours essayé lutter contre cette force que l'auteur qualifie d'inexorable. « Elle vient, Dieu sait par quel détour » ce vers montre le caractère