Introduction: En 1931, lorsque André Breton publie «L'union libre», le poète évoque une femme qu'il aime passionnément à travers l'anaphore, cependant elle restera insaisissable.
C'est aussi ce que nous retrouvons dans le poème d'arthur rimbaud intitulé «Aube», extrait du recueil «Illuminations»publié en 1973. Il s'agit d'un poème hétéro-métrique écrit en prose.
Dans ce poème, Rimbaud retrace un lever de soleil, où un enfant chasse l'Aube à travers les différents symboles de la nature mais ne parviendra pas à son but.
Nous verrons tout d'abord le réveil de la nature par le poète, ensuite que ce voyage physique est en faite une quête amoureuse. Enfin, cette expérience se transformera en un voyage spirituel dévançé par le rêve. Nous nous poserons donc la question suivante: En quoi ce voyage physique qui n'était qu'un rêve se transforme en un voyage spirituel?

I/ Aube, le récit d'une quête amoureuse

1. Lorsque aube rime avec naissance
Dès le premier vers, le Poète personnifie la femme avec l'Aube, «j'ai embrassé l'Aube d'été» elle est le symbole du renouveau, du commencement. Poétique, cette femme rêvée possède différents symboles de la nature, cependant elle lui reste insaisissable «elle fuyait parmi les clochers et les dômes». L'Aube signifie aussi la naissance du poète,de l'enfance à l'âge adulte, il effectue un parcours évolutif dans le temps.

2. La poursuite de l'aube

Le Poète chasse et pourchasse l'Aube, il doit saisir la déesse pour créer le jour, sinon il échouera. Les décors se mélangent, il y a une confusion entre les deux paysages « allée », « plaine », « ville ». Un ville imaginaire se créé « quais de marbre », « clochers », « dômes ». L'apparition «La déesse» féminise la Nature. Aux Vers 7 et 8 « cime argentée » représente la brillance, c'est le soleil qui arrive, c'est le levé du jour. Et au Vers 7 « qui s'échevela » est une personnification à travers la chevelure. La métaphore de la chevelure