Commentaire de texte : sens et non-sens de merleau-ponty
L’auteur nous y propose de répondre à une question fondamentale : qu'est-ce que l'homme ?
Afin de répondre à cette question, l’auteur confronte deux thèses.
Il évoque une thèse selon laquelle l'homme est, par son corps, une chose entre les choses puisqu'il est matériel parmi les objets qui font partie du monde.
Mais il rajoute que l'homme est également esprit, puisqu'il est un être conscient de ce qu’il envisage.
Son texte peut donc se diviser en deux grandes parties où nous verrons qu’il énonce dans un premier temps les deux visions classiques et communes puis nous observerons comment dans un second temps il les réfute pour aboutir à sa propre thèse.
Tout d’abord, l’auteur n’expose pas son opinion mais oppose deux thèses.
La première thèse, matérialiste, est de de dire que l'homme est considéré comme une chose puisqu'il est un "résultat" de différentes influences extérieures. L’homme ne serait qu’un corps, un assemblement de matière, un organisme complexe et scientifique mais déterminé par un ensemble de causes extérieures. C‘est une hypothèse déterministe selon laquelle l'être humain serait une « chose » qui possède un corps qui est lui-même soumis à la physique des évènements du monde. L’homme ne serait donc pas maître de ce qui lui arrive, mais tout est déterminé de façon nécessaire, ce qui ferait de lui un « objet » parmi tant d’autre. Face à cette hypothèse, se trouve une seconde, une thèse idéaliste selon laquelle l’homme est esprit et selon laquelle la conscience humaine qu’il possède permet la « liberté ». Il s'agit ici de dire que l'homme peut comprendre les causes physiques qui pèsent sur lui grâce à l’esprit, à sa pensée, et surtout peut trouver un moyen efficace de contrer ces influences qui l’entourent afin devenir libre.
C’est donc par sa « représentation » qu’il est capable d’avoir de l’espace qui l’entoure qui