Commentaire de texte. freud, malaise dans la culture
« Homo Homini Lupus », l’homme est un loup pour l’homme déclare le philosophe anglais Thomas Hobbes. Dans ce texte, écrit par Freud en 1929 intitulé Malaise dans la culture, Sigmund Freud reprends à son compte cette citation et en explicite le fait que l’homme a un penchant naturel pour l’agression à cause de ses pulsions naturelles. De ce fait, il va se demander dans un premier temps qu’elles en sont les conséquences pour ses rapports avec les autres humains ? A quoi servent les relations qu’il entretient avec les autres ? Il en arrive à la thèse : Ces pulsions agressives nous poussent à nous rapporter aux autres non comme à des égaux, mais comme à des objets sur lesquels exercer des violences diverses. Et la justifie en présentant des expériences de la vie à travers des exemples d’agressivité dont l’homme fait preuve. Puis, dans un second temps, Freud va s’interroger sur le rôle de la culture : Quel est le rôle que se doit d’assumer la culture et son effet est-il toujours une réussite ? A ces questions, Freud propose la thèse suivante : La culture semble être contre la nature, elle va à l’encontre de la nature de l’homme qui est un être agressif rempli de pulsions. Je vais commencer par faire une analyse linéaire de ce texte divisé en 3 parties, la première étant des lignes 1 à 9 et correspondant à l’annonce de la thèse « l’homme n’est pas un être doux » et un premier argument sous forme d’expériences incontestables d’après lui, puis la seconde des lignes 9 à 14 correspondant à l’introduction sur le sujet de la culture, avançant que notre nature perturbe nos rapports avec les autres humains et menace ainsi la société. Enfin, la dernière partie, des lignes 14 à 20 traite essentiellement de la culture qui limite les pulsions d’agression de l’homme et va donc ainsi envers sa nature. La première partie de ce texte commence par énoncer une première thèse concernant la nature de l’homme. En effet, Freud avance