commentaire de Nuit Rhenane
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Dans ce poème, Apollinaire combine l’univers réel et l’univers mythologique avec son inspiration étant donnée par le Rhin et les légendes. Les deux univers qui apparaissent dans le poème se mêlent et s’opposent en même temps. Dans le premier quatrain, le poète nous expose l’univers fascinant des légendes par une mise en abyme: dans la «nuit», son vin est comme «une flamme», il nous exprime «la chanson» d’un «batelier» qui raconte l’histoire sur «sept femme» «sous la lune» qui «tordre leurs cheveux verts et longs jusqu’à leurs pieds». Le moment, le portrait du batelier(qui évoque le nocher des Enfers), le chiffre magique, la longueur et la couleur des cheveux des sept femmes, tous les éléments construisent une atmosphère de mystère. Cette strophe est son imagination qui se fonde sur son ivresse et les légendes rhénanes. Au contraire, dans la deuxième strophe, la chanson et la danse étant «près de lui» l’appellent à la réalité, où il est près des chanteurs «plus haut en dansant une ronde». Ici, le poète décrit sur l’opposition entre les filles et les sept femmes: «filles»/«femmes»; «blondes»/«cheveux verts»; «jusqu'à leurs pieds»/«aux nattes repliées»; «regard immobile»/«tordre». A ce moment-là, le poète se trouve dans l’univers réel et «n’entende plus le chant du batelier», mais la chanson et la danse toujours apparaissent dans les deux univers. C’est pareil dans la troisième strophe, dans laquelle le batelier devient «la voix» et les sept femmes deviennent «les fées», qui se fait l’écho de la première strophe. Pour cette strophe, le poète commence par les paysages du Rhin avec la vision ivre: «Le Rhin le Rhin est ivre où les vignes se mirent/ Tout l’or des nuits tombe en tremblant s’y refléter», parmi lesquels «tout l’or des nuis» est l’étoile(métaphore) et le verbe auxiliaire «en tremblant» se correspond avec «trembleur» au premier vers. Ensuite, la description se tourne du réel au à l’irréel, il réentend la chanson et revoit les fées dans l’univers mythologique.