Commentaire de jean giraudoux
Plan:
1) Il s’agira d’abord de voir comment Giraudoux exploite une scène typique de la vie quotidienne de deux amants.
2) Ensuite, on verra que Giraudoux exploite le thème comique du quiproquo.
3) Enfin, Giraudoux reprend à son compte le thème propre à la comédie du « trompeur trompé ».
Introduction:
Dans cet extrait, Giraudoux joue avec un certain nombre de « lieux communs » de la comédie et de la mythologie, qui pervertit cependant à des fins comiques. Le commentaire s’attachera à montrer les trois lieux communs littéraires exploités par Giraudoux.
L’extrait de la scène 2 d’acte II de la comédie en trois actes d’amphitryon 38 de Jean Giraudoux (1929) qui amuse le spectateur aux dépens de Jupiter, se déroule dans la chambre d’Alcmène et Amphitryon.
La scène commence au saut du lit par un dialogue entre Alcmène et Jupiter, qui avait profité de l’absence d’Amphitryon, pour se métamorphoser en mari légitime. La découverte d’un dieu maltraité par une mortelle mérite quelques commentaires sur ce Dieu métamorphosé et sur Alcmène naturelle et mortelle où le dialogue est décalé par le quiproquo reposant sur la méprise non pas d’un mais des deux personnages finalement. En effet, dans cet extrait toute la profondeur du fossé qui séparent Alcmène, mortelle et femme fidèle et Jupiter, dieu et usurpateur d’identité. Alcmène assume pleinement sa condition humaine et le dépit du maître des dieux croyant être un amant divin constitue le sommet de la scène.
Le commentaire de la scène permettra d’appréhender de quelle manière la situation de communication décalée dans cette scène 2 permet au public d’apprécier le comique et la gravité de la mauvaise stratégie du séducteur Jupiter fait homme.
Le quiproquo provoqué par Jupiter en se métamorphosant en mari donne un dialogue décalé, grave et soulagé par l’humour. Jupiter parle en Dieu et amant divin et Alcmène s’adresse à son époux, Amphitryon.
La scène, jusque-là dans