Commentaire composée "fantome", victor hugo
Nous étudierons dans un premier temps la description de la jeune fille et du bal, puis la danse et le caractère symbolique du bal.
Après une première lecture, nous remarquons qu’il y a beaucoup de description de couleurs et de matières : Hugo crée un environnement : « paillètes d’azur », « grands yeux noirs », « tuniques de soie », « manteau de satin », « épaule nue », une atmosphère irréelle : « la fête enchantée ». Le début est joyeux.
Dans la première strophe, il y a une allitération en « i », au vers 12, nous avons des verbes de mouvements : « volait, et revenait », au vers 20, la ponctuation exclamative qui renforce la métaphore qui décrit sa façon de tourner : « un flot tournoyant sous ses pieds ! », seulement Hugo est déçu : « Mais hélas ! », ici, la ponctuation exclamative est cette fois ci présente pour accentuer les émotions de Victor Hugo. Nous passons d’un sentiment d’émerveillement, d’épanouissement : « plaisir », « nous l’admirions », « quel bonheur », a un sentiment de déception : « Mais hélas ! », « quels tristes lendemain ». La fille passe elle d’une allure vivante et pleine de vie : « ses grands yeux noirs brillaient », « tout en elle était danse, et rire, et folle joie », « ses sens multiplier », a une allure macabre, tout s’éteint en elle : « adieu parure, et danse, et rire », « la fièvre au teint bleuâtre, aux yeux brillants les yeux éteints ».
Le souvenir du bal lui aussi disparait avec la fille, nous passons du souvenir d’un bal merveilleux : « des fleurs, des lustres d’or, de la fête enchantée », « de sentir par le bal ses sens multipliés », a un souvenir mélancolique, il lui dit adieu, en quittant le bal il quitte la jeune fille, la jeune fille en quittant le bal, quitte la vie.
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