Commentaire composé
Eloge d’épicure, Lucrère, De natura rerum
Introduction :
- Haute société romaine : attiré par la culture grecque
font venir des philosophes et/ou envoient leurs enfants fréquenté les écoles de Philo grecs
- Moins intéressés par les spéculations sur la nature que par les réflexions morales ils accordent leur faveur à 2 philosophies : stoïcisme, épicurisme
- Cette deuxième école fondée en 306 av J-C est axée sur la recherche du bonheur et d’une sagesse dont le but ultime est d’atteindre l’ataraxie. Elle essaie de proposer une connaissance des vraies lois de l’univers pour délivrer les hommes de la crainte de la superstition
- Lucrèce disciple d’Epicure, dans un livre en 6 chants dédié à son ami Memmius, nous livre les principes fondamentaux de cette Ecole.
- Les livres : les atomes et le vide (I), le mouvement et les propriétés des atomes (II) / l’âme, l’homme = matière peur de la mort (III)(IV) / le monde et les phénomènes physiques effrayants (V) (VI).
- Il y a 4 éloges dans les 6 livres : on étudie ici le premier. Eloge paradoxale ( Lucrèce = auteur épicurien enflammé)
I – L’éloge d’Epicure
L’humanité avant Epicure :
- passé duratif imparfait « ostendebat »
- situation ancré « ante occulos » première césure penthémimère
- l’homme écrasé, situation horizontale « jaceret » en fin de ver « foede » péjoratif Sémantiquement : « in terris » césure trihémimère + oppressa
- Le responsable, la religion « religione » mise en valeur en fin de vers « regionibus » pluriel : écrasement, domination « instans » mot pieds, spondé final « super » différent niveau entre homme et religion
Epicure, un héros :
- Désigné par une périphrase « Graius Hommo », à la césure
- il mérite notre estime «