Paragraphe 1 : Dans la nature, tout est entremêlé. Dans un premier temps, nous verrons que le poète montre que dans la nature, tout s'entremêle. Dans ce poème, le poète veut montrer que le cycle de la nature est le cycle de la vie. Pour cela il joue sur l'opposition en utilisant beaucoup d'antithèses dans les vers 3&4 entre « aurore » et « nuit », dans les vers 8&9 entre « immortelle » et « ne dure », dans le vers 12 entre « meurt » et « revivre » et entre « ce soir » et « demain ». Cela décrit le temps qui passe, la vie qui défile, le fait que l'homme passe mais la nature reste. Il utilise aussi des antithèses dans les vers 1,5 et 7 avec « chante », « sans murmure » et « craque » sur le bruit, cela donne une impression de calme, coupée du monde. Il montre aussi grâce à une ellipse dans les vers 4&5&6 « Puisque la fleur des champs entrouverte à l'aurore, voyant sur la pelouse une autre fleur éclore, s'incline sans murmure et tombe avec la nuit » le cycle de la vie de la fleur qui née et puis meurt. Dans la nature, tout se croise, la vie et la mort, le jour et la nuit, l'immortel et l'éphémère, le silence et le bruit. Dans ce deuxième temps, nous verrons que la nature est un modèle pour l'inspiration du poète. Le poète tire son inspiration de la nature qui, elle, a su résister et continue de vivre malgré la mort et le passage des hommes. Pour cela, il la personnifie au vers 4&5 avec « voyant » et « s'incline ». Il utilise aussi une métaphore au vers 6 « sous les toits de verdures » et au vers 13 « c'est un engrais » il la compare à un engrais qui fertilise son inspiration, il la compare aussi à du pain dans « qui nous donne du pain » au vers 14, elle nourrit son imagination. Pour lier ces métaphores, il utilise une anaphore avec « puisque ». A la fin, au vers 20, il utilise une hyperbole « ruisseler un source impossible à tarir » Cette source est comme la nature, infinie, immortelle. La nature nourrit le poète, il s'inspire d'elle en