Commentaire composé
----Autrefois, l'île de Chio était une île prospère et s'y trouve une belle verdure abondante. Ses «charmilles» (v,6), «ses grands bois» (v,4), «ses vignes» en font une «île des vins» (v,2). Il y a de plus de magnifiques constructions «palais» (v,5). Ce champ lexical prouve que l'île fut un paradis terrestre, montre que la vie y est agréable et que les "chœurs dansants de jeunes filles" (v,6) montrent que l'île voit jour à diverses fêtes, l'harmonie entre homme et nature est fusionnelle. L'auteur est également fasciné par la splendeur de l'île avec l'anaphore «Chio» (V,2,3,4). Tout ceci est d'autant plus accentuée avec une énumération mêlée à une constante utilisation du pluriel (V4.-V5)
----Suite au massacre de Chio, l'île offre un tout autre visage : L'île est devenue inesthétique, la végétation et les constructions sont détruites. L'étendue de terre entouré d'eau n'est devenue qu'un «sombre écueil» (v,2) où persiste uniquement des «murs noircis » par le feu (V7), de plus, le mot «ruines» (v,1) est valorisé avec une diérèse. Il n'y a plus de présence humaine car «Tout est désert» (v,7) «Tout est .. deuil» (v,1), l'instance avec «tout» souligne que l'île est morte. L'impression de dureté est également insistée avec l'allitération en «k» dans le premierere strophe.
---- Dans la toute première strophe, Hugo marque l'opposition entre le passé et le présent par les temps: présent/imparfait, par un bref constat pour le présent et, au contraire, une description précise du passé et par la dénomination du lieu. Le pronom «là» (v,1) s'oppose à Chio qui est valorisé par l'anaphore. De ce fait, Hugo déploie son admiration pour le Chio original et sa colère envers la destruction de Cio. Le massacre en lui même est que très brièvement décrit, en effet, il est seulement dit «Les turcs ont passés» ce qui prouve que les Turcs n'ont pas rencontré de difficultées à détruire Chio. Cependant tout n'est pas détruit : il reste en