Commentaire composé voltaire, de l'horrible danger de la lecture
INTRODUCTION : « les livres les plus utiles sont ceux dont le lecteur fait la moitié »Voltaire naît en 1694 et meurt en 1778. Il est l’une des figures emblématiques du mouvement philosophique, culturel, littéraire et artistique des Lumières. Voltaire vient de voir 2 de ces ouvrages condamnés par les censeurs en 1765, ce qui explique le contexte et l’acharnement de Voltaire. Il compose alors De l’horrible danger de la lecture, au premier degré, un édit d’interdiction de l’imprimerie et de la lecture. En quoi ce texte est-il révélateur de l’esprit des Lumières ? On peut l’interpréter au second degré par un pamphlet, un texte argumentatif dans lequel la facétie voile à peine la violence de l’indignation et permet à son auteur de faire l’apologie des Lumières.
PBS POSSIBLES : En quoi ce texte est-il un pamphlet ? Quels sont les procédés de dénonciation utilisés dans ce pamphlet ?
I. Une page facétieuse dans laquelle Voltaire utilise la parodie
A. Un contexte fantaisiste
parodie de l’Orient : prend parti de l’interdiction de l’imprimerie . Voc de l’oriental : noms « Joussouf-Chéribi », titres « sa Hautesse », termes religieux « fakirs, cadis » et enfin nbs références « Empire ottoman… »+ calendrier musulman
déguisement finalement léger, on voit bien sa pensée à travers « Frankrom » France/Rome : F. sous l’emprise de l’Eglise romaine. Fiction orientale efficace
B. Voltaire parodie surtout les 2 institutions qu’il veut ridiculiser
parodie textes religieux : parodie des textes qui justifient les interdictions > on retrouve la succession de 6 articles ( lecture, construction // à un texte de St Paul aux Colossiens > parodie + symétrie ( JC—Joussouf Chéribi )
parodie actes de justice : 6 articles de jugement et 1 verdict « nous » > autorité propre à l’écrit, l.27 « sous peine de » > anticipation à la peine encourue. Indications spatio-temporelles (l.40). Formulations compliquées : l.3 et 26. -