Commentaire composé "tu me disais" d'andré verdett
« Tu me disais » est un poème écrit par André Verdet pendant la
Seconde Guerre Mondiale. Dans ce poème, Verdet raconte les dernières paroles de son camarade dont le seul souvenir le plus fort, heureux et magnifique est celui de l'amour l'unissant à sa femme. Le souvenir de la femme et de « tu » est ressuscitée par l’auteur.
Ce poème rend un compliment à une femme passionnément aimée par un ami perdu, dont le poète se fait la porte parole sensible et discret, pour lui rendre un dernier hommage.
Même si ce texte a été écrit pendant la Seconde Guerre Mondiale, il y a peu d’indice de cette époque. Par contre, la mort et la torture sont mentionnées : « tu es mort camarade/ atrocement dans les supplices », vers 23-24. Au lieu d’avoir un but politique comme ceux d’Eluard, le texte est triste et douloureux.
La nature est un phénomène délicat, mais omniprésent, comme un souvenir. L’auteur utilise le champ lexical de la nature, « aube »,
« mer », « biche », « herbe », « étoile » pour renvoyer la mémoire de son camarade et sa femme. Il apparait aussi le champ lexical de la blancheur : « aube »; « vierge « blancheur »; « fantôme », puis surtout la mort: « fantôme »; «morts» et « songe », « je ne serais plus » qui appartiennent plus au champ sémantique. Ces deux champs renvoient à la mort de « tu » et sa femme.
On aperçoit dans la majorité du poème, un rythme régulier et paisible avec « tu me disais : … » au début de chaque strophe. Le mètre des six premiers vers est l’alexandrin. Mais soudainement, ce rythme est interrompu au dernier couplet avec «tu es mort camarade». Ce vers est un hexasyllabe, la moitié des vers précédents et une brutalité soudaine. Cette transformation renvoie à la mort et l'évanouissement de ce qui n'est plus qu'un souvenir idyllique, à la réalité de la mort.
Ce texte a deux types de discours : le narratif et le descriptif. Le narratif est lorsque