commentaire composé ronsard
596 mots
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Ronsard a écrit ce poème en faisant une démonstration à l’aide du Carpe Diem. En effet, le poète illustre dans chaque paragraphe divers sujets expliquant que la beauté et la vie ne sont pas éternelles. Pour cela, il utilise des connecteurs logiques pour argumenter son récit, par exemple « cela vous soit un exemple certain » (v.5), « Et, comme » (v.8) et « mais » (v.10). Dans ce sonnet, il fait un plan très rigoureux. Il consacre son premier paragraphe au bouquet de fleur qui va faner au fil du temps. Le deuxième paragraphe est destiné à la femme qui a le même destin que celui des fleurs. On peut en déduire que Ronsard fait une comparaison entre les fleurs et la femme. Au troisième et quatrième paragraphe, l’auteur essaie de faire comprendre à cette femme que le temps passe et que la mort est inévitable. Pour le dernier vers « pour c’aimez-moi cependant qu’êtes belle », il nous fait comprendre que la femme doit l’aimer avant qu’il ne soit trop tard. Celle-ci doit en tirer une leçon de vie car c’est derrière l’envoi du bouquet que se cache le message. En outre, Ronsard nous fait admettre que le temps passe et que la mort est inévitable. On peut remarquer dans le poème le champ lexical de la mort composé des mots « chutes à terre » (v.4), « cherront toute flétrie » (v.7), « périront » (v.8), « nous nous en allons » (v.10), « étendus sous la lame » (v.11), « serons morts » (v.13), « sera plus nouvelle » (v.13). Grâce à ce champ lexical on peut constater qu’il y a une gradation des termes employés et que ceux-ci deviennent de plus en plus direct. Le discours fait une comparaison aux fleurs avec les expressions «chutes à terre » (v.4) pour les fleurs, « cherront toute flétrie » (v.7) pour la femme. Il se sert du mot « ce vêpre » (v.3) qui désigne le soir pour symboliser la fin de la vie. L’expression « n’en sera plus nouvelle » (v.13) nous fait comprendre que l’auteur parle de la mort, qu’il y aura une destruction et une séparation. De plus il emploie le