Commentaire composé Phèdre
Acte 1 scène 3

Nous avons affaire un une pièce de théâtre de Jean Racine qui a été écrite en 1677. C’est une tragédie écrite en alexandrins, elle comporte cinq actes avec une dizaine de personnages. C’est le dernier chef-d’œuvre écrit par Racine avant qui ne retourne vivre dans la piété vers ces maîtres jansénistes. La scène se déroule Trézène et Phèdre est entrains de se lamenter et de se plaindre, elle veut que la mort l’emporte car elle est, et elle l’avoue à Oenon, qu’elle est tombée amoureuse d’Hyppolyte, le fils de son mari, mais Oenon, sa nourrice et confidente, essaye de lui redonner espoir. Au début de la scène nous pouvons remarquer une énumération de la part de Phèdre qui exprime son désarroi ainsi que sa faiblesse. Et cela continue au vers 158, lorsqu’elle dit que ces voiles lui pèsent, tout l’afflige, tout cela est suivit d’une répétition du mot nuire qui renforce ce sentiment de tristesse et de faiblesse. L’évocation de la mort est aussi semi présent dans ce chapitre : ver 172 « Soleil, je viens te voir pour la dernière fois ! », ponctuation exclamative pour affirmer cette phrase ; ver 173 «vous ne perdrez point cette cruel envie ? » ; ver 226 «je meurs, pour ne point faire un aveu si funeste.» ; ver 227 « mourrez donc, et gardé ce silence inhumain », le silence ici fait aussi référence à la mort. On nous prépare aussi à l’arrivée du sujet qu’est Hippolyte dans l’aveu de Phèdre lorsqu’elle nous parle d’une course de chars au vers 177-178. Et il est ensuite introduit comme fils d’amazone juste avant que son nom soit évoqué au ver 204. Depuis ce moment, c’est l’aveu de Phèdre qui est annoncé et qui va durer jusqu'à la fin de la scène. La répétition du mot crime au vers 219, 221 et 241 montre bien un début de tragédie et montre que les sentiments de Phèdre pour Hippolyte ne sont pas correcte.
Il y aura ensuite un enchaînement de vers très court qui exprime une accélération, voir un suspense jusqu'à que Phèdre avoue