Commentaire composé enfance
Nous étudierons dans un premier temps le souvenir lui-même, et dans un second temps, les caractéristiques d’un débat intérieur de l’autobiographe.
Trois personnages sont présents dans cet extrait. Tout d’abord l’enfant, dans la première personne du singulier, ligne 1 « je sentais », « j’aimais », le COI « il m’arrivait » ligne 15. Tout l’extrait est vu à travers elle, à travers Nathalie Sarraute puisque l’on sait qu’il s’agit d’une autobiographie. Le temps de l’imparfait démontre son désir de garder ses illusions. Le champ lexical de l’affection ligne 3 « j’aimais », « enserres »ligne 47, évoque une douceur enfantine de la part de Nathalie. Ligne 13, « je ne saisissais pas bien ce qu’ils disaient » la négation évoque une candeur, une incompréhension de l’enfant.
Cette dernière met en scène dans cet extrait un couple chaleureux et aimant, ligne 18, la métaphore « ce courant chaud » en témoigne. Cette bulle de chaleur et de tendresse est étendu jusqu’à la petite fille, ligne 19 « j’en recevais, moi aussi, comme des ondes », l’insistance de la première personne et du caractère répétitif du « aussi » le justifient.
Le premier évoqué est Kolia, présenté grâce au champ lexical de la douceur, de la tendresse, ligne 3 « une douceur », « une bonhomie », ligne 5 « le regard bienveillant ». Ce physique engageant est reflété également par son caractère, ligne 6 « son rire si facile à faire sourdre ».
Le rythme ternaire, ligne 1 et 2 « de ses joues arrondies, de ses