Commentaire composé de Splee des Fleurs du mal
Le recueil de Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, s'inscrit comme l'une des œuvres décrivant bien le mal que tous les Romantiques ont connu, le Spleen.
« Spleen » fait partie de ce recueil paru en 1857 pour la première fois puis réédité en 1861, 7 ans avant la mort de Baudelaire.
Nous montrerons comment le poète, dans ce dernier Spleen, s'est laissé emporté dans la mélancolie, l'Angoisse laissant son Idéal.
I) L'Angoisse montante
D'emblée, le poète nous plonge dans sa mélancolie avec la conjonction de subordination de temps, « Quand ». Juste après avec sa description d'un état mental où il est impossible d'accéder à l'idéal, « Ciel bas et lourd pèse comme un couvercle », le poète matérialise le ciel ; il compare le monde à une prison, dont il est impossible de sortir quoique l'on fasse. Il transcrit par la même occasion ses sensations où le réel semble s'assombrir, « Jour noir » où il utilise un oxymore; « Plus triste que les nuits », on peut retrouver ici une comparaison. Son état mental devient douloureux, « chauve-souris » ; « esprit gémissant » ; « longs ennuis », il utilise le champs lexical de la douleur, tout cela pour accentuer le coté désespéré, angoissant. La victime devient alors hors contrôle, « en proie à », le je est différent du sujet de l'action. Son univers devient oppressant et d'autant plus angoissant, ce que montre le champ lexical de l'enfermement, « cachot » ; « mur » ; « plafonds » ; « prison » ; « barreaux ». Le monde l'a piégé, son esprit est hanté pas des idées obsessionnelles, « araignées » ; « filets ».
Il fait une analogie entre deux réalités « Quand la pluie étalant ses immenses traînées/ D'une vaste prison imite les barreaux » où l'on peut également de nouveaux retrouver le champ lexical de l'enfermement.
Pour terminer avec la montée de l'Angoisse, le poète établit une complicité, de l'empathie avec le lecteur « au fond de nos cerveaux », où il y a une