Noémie Bally Me2-3 COMMENTAIRE COMPOSÉ – EXTRAIT DE GARGANTUA Ce texte est un extrait tiré du roman Gargantua rédigé par François Rabelais en 1534. Cet auteur est né en 1483 et est mort en 1553. Il était connu sous le pseudonyme d’Alcofribas Nasier, personnage narrateur de ses œuvres. Quant au livre, Gargantua est une roman qui appartient au courant de l’humanisme. On dit même que c’est un roman de chevalerie parodié car il reprend …afficher plus de contenu…

» (l. 6-7). Cela témoigne tout d’abord de la force physique de Gargantua, lui permettant de monter jusqu’en haut des tours, chose que les Parisiens seraient incapables de faire. Puis cela nous montre aussi que Gargantua domine et surplombe les Parisiens. Le savoir humaniste qu’il détient et représente en est de même. Ce savoir va au-delà de ce que possède et représente le peuple en bas des tours. C’est ainsi que l’on …afficher plus de contenu…

2-4). Cette énumération montre bien que les Parisiens sont si naïfs qu’ils pourraient croire en tout, sauf, en l’occurrence, aux paroles d’un « bon prédicateur évangélique » (l. 4). De plus, cette énumération se trouve être une asyndète. Cela renforce le fait qu’ils pourraient accepter les propos de beaucoup de gens, tant de gens qu’on pourrait toujours en rajouter, mais qu’ils ne croiraient jamais en les bons. Ensuite, les Parisiens sont à nouveau moqués pour leur naïveté car ils croient en des actes divins qui n’en sont pas et les honorent tout de même, étant donné que les Parisiens sont sots ainsi que leur croyance. Et cela nous montre encore à quel point Rabelais critique la religion catholique, dirigée vers de fausses idées divines, vers des idées dépassées, qui ne sont pas réelles.Pour prouver cela, l’auteur utilise un calembour, un jeu de mot : « « Carymary, caramara ! Par sainte Mamie, nous voilà arrosés par ris ! » Depuis, la ville en fut appelée Paris[…] » (l. 16-17). Les