Commentaire automne à pékin.
Les choix narratif et la présence d’un environnement hostile permettent d’aiguiller le lecteur. Premièrement, l’arme n’est presque jamais nommée, jusqu’à ce que Claude ait à s’en servir, là il est nommé trois fois. Tout au long du texte des groupes de mots y font allusion, elle est désignée comme étant « la chose » par exemple. L’égalisateur est ainsi comparé à « une bête morte ». Il est « lourd et glacé », il est « le poids ». Non seulement physique, l’arme est aussi une angoisse qui pèse sur le protagoniste et le désoriente. D’une autre part, plus le lecteur avance dans le récit et se rapproche du moment du meurtre, plus le nom de « Claude » est répété comme un appel au crime qui rythme le récit. Ce nom devient de plus en plus présent à partir du moment où le protagoniste est appelé par son nom complet, Claude Léon. Ce dernier panique. De plus, après la chute, les fluctuations sanguines du protagoniste son très précisément décrites avant d’en revenir à l’arme car « l’égalisateur se soulevait à chaque pulsation ». L’état de stress du personnage accélère son rythme cardiaque, l’adrénaline le pousse à l’acte final. Enfin, les discours narratifs et descriptifs sont présents en alternance, le passé simple succède à l’imparfait et inversement. Tantôt « le poids tirait », tantôt « il tira ». Ainsi est racontée la marche de Claude, telle qu’il la vit quand tout à coup il commet un meurtre. Il n’y a eu aucune préméditation, le lecteur ne s’attend pas à cette scène. Néanmoins, des évènements dans l’environnement du personnage principal laissent présumer l’arrivée d’un quelconque évènement. Dans un premier temps, la frustration du personnage