Commentaire actes et paroles 1 victor hugo
En effet, l’auteur utilise les champs lexicaux de la tristesse et de la douleur : « souffrance » (l.1), « mon dieu » (l.13 et 23), « tristes » (l.13), « souffrantes » (l.15), « guérir le mal » (l.16), « plaies » (l.16), »malheureux » (l.23, « mort de faim » (l.25), « douloureux » (l.26), « le peuple souffre » (l.35), « désespère » (l.36)), « meurt de faim » (l.38), « souffrance publique » (l.41). Ces champs lexicaux sont accompagnés de l’anaphore du mot « misère » qui accentue la douleur et la tristesse. L’omniprésence de ce mot reflète l’ampleur de la misère à cette époque, laissant supposer une très grande misère qui ne cesse de s’accroître en France. Victor Hugo insiste sur ce pays par l’anaphore et l’opposition « je ne dis pas », « je dis » (l.10 et 11). Cette insistance traduit la triste réalité.
De plus, la ponctuation joue un rôle important dans le texte de Victor Hugo puisqu’elle caractérise le registre pathétique. A maintes reprises l’auteur utilise des phrases exclamatives et interrogatives 7). Enfin Victor Hugo en énumérant « des familles, des familles entières, vivent pêle-mêle, hommes, femmes, jeunes filles, enfants » (l.19) cherche à toucher la sensibilité du plus grand nombre de personnes.
A travers ces nombreux procédés, Victor Hugo met en place un registre pathétique pour décrire la sitation actuelle de la misère en France. Par la suite l’auteur utilise le registre polémique pour montrer la nécessité de réagir.
Dans la seconde partie de son discours, Victor Hugo met en place un registre polémique pour prouver et persuader les autres députés présents à l’assemblée qu’il faut réagir face à la misère en France. Tout d’abord, l’auteur en utilisant l’analogie « La misère est une maladie du corps social comme la lèpre était une maladie du corps humain ; la misère peut disparaître