Comment le coup de Prague achève-t-il la formation de deux blocs antagonistes en Europe ? Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Staline affirme sa volonté d'établir de nouveaux régimes communistes dans les pays libérés par l’URSS. Cette volonté va à l’encontre des accords de Yalta qui certifient que tous les peuples sont libres de disposer d’eux-mêmes. Les gouvernements de l’Europe centrale et orientale sont alors dominés par les communistes qui éliminent peu à peu leurs opposants. Cependant, …afficher plus de contenu…

Le document 5 nous partage le bouleversement et la stupeur de la presse occidentale face à cette révolution préfabriquée. Le déclin de la République de la Tchécoslovaquie met en péril les nations déjà menacés par les soviétiques, telles que la Finlande, la Grèce ou la Turquie. Aussi, les communistes se font de plus en plus nombreux dans les statistiques politiques et les nations sont alors menacées de l’intérieur, comme l’illustre la minorité communiste qui s’emploie avec détermination et agressivité pour prendre le contrôle de l’Italie. Mais cette prise de pouvoir soudaine engendre surtout le début de la Guerre froide en Europe et la séparation précise entre l’Est et l’Ouest. L’influence soviétique semble prendre de l’essor avec de répressions et …afficher plus de contenu…

Au lendemain de la Seconde guerre mondiale, les idéologies communiste et capitaliste, alliés depuis 1941, s’opposent et dès 1945, les grandes puissances mondiales se lancent dans un concours de force. Le communiste, soutenu par Staline et l’armée rouge qui occupent les pays libérés par l’URSS, s’étend rapidement au pays de l’Europe de l’Est. Pour stopper l’avancée soviétiques, les États-Unis propose une aide économique, le plan Marshall, aux démocraties de l’Ouest, dont la Tchécoslovaquie. Aidé par le premier ministre Gottwald, Staline fait pression sur la Tchécoslovaquie qui refuse finalement l’aide financière proposé par Truman, le président américain. Le 25 février 1945, le gouvernement tchécoslovaque, face à de grandes manifestations et une forte mobilisation communiste, le président Benes cède et accepte le gouvernement communiste dirigé par