Comment classer sa bibliothèque
- Le classement des livres n’est pas fait de la manière dans un cadre privé que dans celui public. Cela montre un lien affectif entre le lecteur et ses livres.
- Aporie : impasse intellectuelle
- Est-ce judicieux de classer les auteurs en fonction de mouvements/registres/genres ?
N’est ce pas les réduire ?
- Dans une bibliothèque, il faut distinguer les livres qu’on a voulu acheter de ceux qu’on a dû acheter
I/ l’art & la …afficher plus de contenu…
Ce classement rend compliqué l’accès à cet important savoir, non mélangé.
Elle facilite mais aussi multiplie les obstacles pour décourager le lecteur d’aller consulter certains livres. Il y a un savoir auquel on doit pas avoir accès, car il représente un danger (pour leur foi etc).
Le livre est un facteur de pouvoir, de subversions, aussi un facteur d’attrait fondamental. Le livre est chargé d’un réel pouvoir, tel un vecteur de pouvoir, dans la mesure où il peut changer les choses, les pensées de chacun.
Cette représentation d’Umberto Eco de la bibliothèque, notamment à travers le chef d’abbaye
(presque aveugle) est un clin d’oeil à borgès (lui même aveugle).
On retrouve un imaginaire alvéolaire. Emburto Eco s’est inspiré de la bibliothèque de …afficher plus de contenu…
Elle est inclassable car elle est rétive de la forme traditionnelle de la nouvelle. Le lecteur est assez perplexe face à ce texte : il ne se laisse pas appréhender facilement, comme une énigme. Le lecteur doit endosser le rôle d’enquêteur. C’est un texte abyssal.
Plusieurs lectures sont abordables face à ce texte : littéraire, métaphysique, psychanalytique.
DOC 9 : Bruegel l’Ancien, La Tour de Babel, 2001
Réf. au mythe de la tour de Babel : hommes veulent construire une tour touchant le ciel, et s’entraide car il parle la même langue => représailles de Dieu donc grand chaos et l’inachèvement de la tour. C’est une forme d’hubris (égoïsme)
« Babel » : En hébreux, il vient du mot "BLBL" qui signifie "bredouiller" ou "confondre".