Ces dernières années, la science a fait des progrès considérables dans le domaine de la génétique. Les scientifiques savent désormais manipuler les gènes des êtres vivants très facilement. Ainsi, ils peuvent créer de nouvelles espèces de plantes plus résistantes que les espèces naturelles : ce sont les OGM. Ils peuvent aussi détecter des maladies chez un enfant avant même qu’il ne se développe dans le ventre de sa mère. Il y a 2 semaines est ainsi né le 1er bébé en France issu d’une sélection génétique : c’est-à-dire que les médecins avaient choisi parmi plusieurs embryons celui qui était en meilleure santé, puis ils l’ont implanté dans le ventre de la mère.
Mais ces progrès présentent aussi des risques importants pour l’avenir de l’humanité. Car, grâce à ces méthodes, on peut fabriquer des êtres vivants à partir d’une simple cellule prélevée sur un autre être. C’est ce qu’on appelle le clonage. C’est ainsi qu’en 1997 un savant britannique a réussi à créer la brebis Dolly, 1er animal fabriqué en laboratoire. Mais il y a également le risque que certains parents se fassent faire des enfants sur mesure : ils pourraient choisir la couleur des yeux, le caractère, la force physique…
Aussi, pour contrôler le travail des scientifiques et des médecins, les hommes politiques doivent fixer des règles. Car la science évolue, de nouveaux dangers apparaissent, et les lois ne sont parfois plus adaptées. Hier, le Gouvernement a donc annoncé qu’il allait faire voter de nouvelles lois sur ce sujet. Ainsi, il a précisé que le clonage des êtres humains resterait toujours interdit. En revanche, il a décidé d’autoriser les expériences scientifiques sur les embryons. En France, il existe en effet 500000 embryons congelés que des parents ont conçus, mais qu’ils ne veulent plus faire naître. Or, jusqu’à maintenant, les scientifiques n’avaient pas le droit de les utiliser. Si cette loi est votée, ils seront donc plus libres qu’avant pour pratiquer leurs recherches. Ce qui peut aider à