Commantaire composée le roi tsongor un souffle épique
Le texte que nous étudierons de « La mort du roi Tsongor « en est l’exemple. Ce texte tirée du chapitre IV met en scène la mort de Liboko. On assiste ici à la démonstration d’un combat épique puis à celle d’une mort tragique.
Problématique : En quoi pouvons nous dire qu'un combat épique puis une mort tragique sont présent dans le texte ?
Dans un premier temps, nous analyserons le tableau que dresse Laurent Gaudé puis nous verrons que la scène nous présente un combat épique.
Dans une première partie, nous verrons que Laurent Gaudé met en place un cadre violent se référant aux caractéristiques du combat épique.
En effet, Laurent Gaudé utilise le champ lexical de la guerre afin d’instaurer une situation de crise et de panique. Le romancier dramatise alors considérablement le contexte.
Tout d’abord, il utilise des les premières lignes, une gradation avec les mots « cris« et «hurlements«. « La bataille s’engagea et à nouveau, ce furent les cris d’hommes blessés, les hurlements poussés pour se donner du courage «. On peut donc ainsi constater que le vocabulaire est violent.
Laurent Gaudé utilise des allitérations afin de qualifier une situation critique avec les termes : «éventrèrent« et «écrasèrent « (l. ainsi qu’avec : « avançaient » et « tuaient « (l.11 et 12).
De plus, nous pouvons remarquer que les mots peuvent former une suite, donnant vie au combat et le rendant encore plus violent. Cela donneraient « Les cendrées éventrèrent puis écrasèrent « puis « Les cendrées avançaient puis tuaient «. Le combat serait donc progressif.
Par ailleurs, nous retrouvons la répétition de « seconde fois « dans l’expression « Pour la seconde fois, les nomades pénétrèrent dans Massaba, et pour la seconde fois la panique gagna les rues de la ville. « Cette répétition montre la violence que la ville de Massaba dû affontrer une fois de plus et