Comentaire germinal
1/ La focalisation employée par l’auteur est une focalisation externe car le narrateur est un témoin objectif : qui observe juste et constate ce qu’il voit « une petite vielle femme de maintien craintif […] dans ses pauvres vêtements […] son visage maigre […] plissé de rides ».
2/ L’auteur emploi dans ce texte les temps du passé comme le passé simple « on vit » ou l’imparfait « Elle avait » mais également le plus que parfait « les avaient si bien encroûtées…». Il a choisi d’utiliser ces temps car il s’agit ici d’une description et également du retour dans la vie d’un personnage.
3/ Le portrait est organisé de manière plus ouverte au début du texte car il s’agit d’une description générale du personnage comme le maintien puis cela s’affine de plus en plus avec les vêtements puis son visage et ses mains et enfin son expression.
4/ Les éléments descriptifs sont les traits du visage « visage maigre plissé de rides » mais aussi sa tenue vestimentaire « un béguin sans bordure, sa camisole rouge ».
5/ La métaphore employée ici est « plus plissé de rides qu’une pomme de reinette flétrie ». Puis la comparaison « à force d’avoir servi, elles restaient entrouvertes, comme pour présenter d’elles-mêmes l’humble témoignage de tant de souffrances subies ».
6/Le registre que Flaubert a choisi est le registre réaliste. On le déduit grâce à la description détaillé du personnage et aux petits détails qu’il accentue «un béguin sans bordure» et autres détails « articulations noueuses, encroûtées, éraillées, durcies ». Dans ce passage il peint une classe sociale de la pauvreté « servante » et notamment lorsqu’il dit « pauvres vêtements, visage maigre, servitude ».
7/ Les éléments le plus longuement décrits sont ses mains car elles incarnent le travail long et dur qu’elle a fait durant sa vie et les traces laissées.
8/ Dans la dernière phrase il y a un contraste entre les classes sociales riches et pauvres. Elle représente la conclusion de cet