Commentaire : Albert Camus, Caligula (1944)
Caligula, est un drame en 4 actes d’Albert Camus publié en 1994. Albert Camus est né le 7 novembre 1913 à Mondovi, près de Bône, en Algérie, et mort le 4 janvier 1960 à Villeblevin, dans l'Yonne en France, est un écrivain, philosophe, romancier, dramaturge, essayiste et nouvelliste français. Il s’inspire du jeune empereur romain assassiné en 1941 après J.-C. et de vraies anecdotes révélées par l’historien latin Suétone. La mort des proches de Caligula a fait prendre conscience que les hommes meurent et ne sont pas heureux. Il incarne l’absurdité ce destin tragique. Cette scène finale de la pièce justifie cette absurdité. Caligula est d’abord seul sur scène devant son miroir, il s’engage dans une longue tirade qui occupe la moitié de la scène. Sur scène on assiste alors à la mort de Caligula et de son fidèle confident Hélicon. Nous expliquerons Caligula seul face à lui-même, puis nous expliquerons la mort tragique et spectaculaire de Caligula.

Dans cette première partie, nous allons expliquer la solitude de Caligula face à lui-même. Dans une des trois sous parties, nous allons expliquer plus en détail la situation révélatrice de Caligula seul face à lui-même.
« Il se tourne sur lui-même, hagard, va vers le miroir. » Cette situation révèle sa solitude car il fait le vide autour de lui, faute d’avoir quelqu’un avec qui parler, il se tourne donc vers son miroir.
« il recule un peu, revient vers le miroir », cette didascalie montre aussi cette situation révélatrice.
« il tend le mains vers le miroir vers le miroir », « je tends mes mains et c’est toi que je rencontre », ce jeu de scène montre Caligula face à lui-même, le miroir ne fait que lui renvoyer l’image de lui-même.
Caligula va se parler à lui-même, s’interpeller comme le montre l’alternance des pronoms de première et de deuxième personne du singulier : « Je sais pourtant, et tu le sais aussi. »

Dans cette deuxième sous partie de cette première partie,