* La situation géostratégique du Maroc constitue pour al-Qaida une base arrière idéale et alternative à l’Afghanistan pour mener ses projets terroristes au Maghreb et en Europe", indique El Kihel. "Notamment dans la mesure où la région sahélo-saharienne est déjà affaiblie par des querelles de voisinage, le sous-développement, la sécheresse, la pauvreté et la guerre civile." La situation géostratégique du Maroc constitue pour al-Qaida une base arrière idéale et alternative à l’Afghanistan pour mener ses projets terroristes au Maghreb et en Europe", indique El Kihel. "Notamment dans la mesure où la région sahélo-saharienne est déjà affaiblie par des querelles de voisinage, le sous-développement, la sécheresse, la pauvreté et la guerre civile." * "AQMI a réussi au fil du temps à créer au Sahel un noyau dur pour tous ces jeunes salafistes jihadistes, grâce notamment à la fluidité de circulation et au manque de coordination frontalière entre les pays de la région", ajoute-t-il. * AQMI et son allié, le Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO), constituent désormais un attrait pour les jeunes Marocains imprégnés de la philosophie d'al-Qaida", a déclaré le ministère dans un communiqué publié le mois dernier. * "Lors de la guerre en Irak", explique-t-il à Magharebia, "des jeunes ont été recrutés pour combattre aux côtés d'al-Qaida, et pour le cas de la région du Sahel sous contrôle d’AQMI, on assiste au même scénario." * Le Maroc risque d'assister à une hausse de l'activité terroriste sur son territoire de la part de ces recrues nouvellement converties au salafisme djihadiste, met-il en garde.