Dans l’extrait de la nouvelle de Guy de Maupassant « Histoire d’une fille de ferme », tiré du recueil La Maison Telier parue en 1881, il s’agit d’un récit naturaliste. Cette nouvelle nous démontre par quels sentiments passe une fille qui s’est enfuie de la ferme de son maître.
Dans un premier temps nous verrons les sentiments et les douleurs de la fille, puis dans un second temps la manière dont Maupassant utilise le naturalisme.

Dans la première partie du texte l’auteur nous montre les souffrances physiques de la fille dès la ligne 3 « La fille extenuée, haletait […] elle s’arrêta. Ses pieds enflés refusaient à marcher. » Elle trouve du réconfort en trappant ses jambes dans une mare. Devant le bienfait que lui apporte la fraîcheur de l’eau, elle veut mourir. « Ce serait fini de souffrir là-dedans, fini pour toujours ». L’auteur nous décrit également sa détresse mentale « Elle ne pensait plus à son enfant ; elle voulait la paix, le repos complet, dormir sans fin » Cette gradation nous montre que la fille ne tient plus à la vie. Une grande fatigue physique et une détresse morale ont pour effet que la fille ne voie plus qu’une seule solution pour ne plus souffrir, c’est la mort. Tandis que dans la deuxième partie du texte en avançant dans la mare pour se noyer, de violente douleur « piqûres ardentes aux chevilles » l’on fait sortir de l’eau. Elle voit des sangsues sur ses jambes. « De longues sangsues noires buvait sa vie, se gonflaient, collées à sa chaire. » Grace à ces hyperboles, l’auteur nous décrit la violence des douleurs. Cela a pour effet qu’elle s’accroche à la vie et elle crie de douleur « et hurlait d’horreur. Ses clameurs désespérer [...] ». La douleur lui fait oublier sa première intention de mourir. Maintenant elle hurle devant ce qu’il lui arrive et cela permet à un paysan d’intervenir pour la sauver. En utilisant le naturalisme, Maupassant nous décrit précisément les scènes. Il donne l’impression au lecteur d’être