Chapitre1 : La cohésion sociale et les instances d’intégration

Section I Intégration et lien social

I) Définitions

A) Intégration

Processus d’insertion d’un individu à une collectivité et/ou un réseau grâce à l’établissement de liens sociaux. B) Le lien social Lien social : ensemble de connexion rapprochant les individus au sein de groupes divers et assurant l’intégration sociale Lien civique : se sentir concerné par la collectivité aller voter, adhésion à une ou plusieurs associations Lien interpersonnel : établir des contacts avec la famille, les voisins, les amis (entre personnes.) Lien économique : contrat de travail Lien de solidarité : liés aux différents dispositifs d’assurance, accepter de payer des cotisation Le lien social s’effectue de plus en plus de manière impersonnelle (téléphone, Internet) C) Intégration et lien social chez Durkheim

Le lien social peut avoir comme origine soit la similarité, soit la complémentarité. Le lien social génère la solidarité qui peut être chez Durkheim soit organique soit mécanique. Dans les sociétés traditionnelles, la personnalité individuelle est absorbée par la personnalité collective. C’est la notion de conscience collective. Il y a similarité des consciences, communautés des idées et des sentiments, croyance commune et sens du sacré. Les individus effectuent des tâches propres substituables, car les activités productives sont faiblement différenciées. Tandis que dans la solidarité organique, caractéristique des sociétés modernes règne la division du travail. La cohésion sociale de ce type de société va reposer sur la complémentarité et non sur la substitua lité ce qui rend les individus dépendants les uns des autres tout en étant de plus en plus autonomes. Dans les deux cas, il y a cohésion sociale mais cette cohésion de repose pas sur les mêmes fondements.

II) L’intégration passe par la socialisation réalisée par des instances spécifiques