Mesdames, messieurs, je m’avance devant vous à mon tour, pour vous exposer quelques faits qui me paraissent logiques et raisonnés. Mais, avant tout, j’aimerais si vous le permettez, vous poser une question. Par quel droit me condamnez-vous ? Qui êtes vous pour pouvoir me juger ainsi ? Si je sais une chose à propos de votre société, c’est que vous considérez la nature comme étant l’essence de toutes choses. Elle est la créatrice de tout être peuplant le monde et l’univers. Je suis une créature de ce monde, comme vous, nous sommes tous des animaux, enfants de la nature. Vous vous permettez de me juger et me condamner, ainsi vous critiquez l’œuvre de ce que vous adorez tant, la nature. Je crois que si la nature nous a créés ; seule, elle devrait détenir le pouvoir de détruire son œuvre. De plus, vous me tournez au ridicule, vous utilisez des attaques physiques qui me rabaissent avec mesquinerie, vous chercher à vous venger. Or, de par c’est propos, non seulement vous manquez de respect à ce que la nature a crée, mais en plus, ce sentiment de vengeance n’est il pas selon vous, primitif et aussi sauvage que les actes dont vous accusez ma race ? Remettez votre accusions en cause cher ami, ne manquez point de respect à votre créatrice qui pourrait vous reprendre la vie aussi bien quelle vous l’a donnée. Mère nature comme vous aimez l’appeler, a crée la diversité, ce mélange des genres et des caractères. Elle nous a tous soigneusement rendu différents les uns des autres. Selon vous, ne devrions-nous point la remercier, au lieu de dénigrer son œuvre ? Je vous laisse donc réfléchir, messieurs et mesdames, ne pensez vous pas que ma chère Guillemette la Charnue s’est perdue dans ses valeurs ? Mais, ne vous inquiétez pas, je l’en excuse, comme on le dit, l’erreur est humaine, et que vous le vouliez ou non, je suis sûr qu’une part d’humanité se cache en vous. Je suis humain oui, et j’en suis fier, cela ne signifie pas que j’adhère aux actes et propos de chacun d’eux. Cela