Clonage
1) Les dangers du clonage végétal sur l’environnement.
L’utilisation de clones de plus en plus courante en agriculture, est une technique simple qui possédant de nombreux d’avantages comme par exemple la reproduction en grande quantité d’individu ou la réintroduction de plantes menacées d’extinction. Cependant, le clonage provoque des contraintes, pouvant entraîner une baisse de la biodiversité génétique et donc fragiliser les plantes et les rendre plus sensible aux épidémies. Les espèces naturelles qui diversifient leurs génomes, créent de nombreuses variétés pouvant s’adapter au milieu où elles vivent: c’est donc la sélection naturelle. La reproduction sexuée permet la mixité des gènes qui assure une diversité chez l’espèce. Par contre, le clonage permet de dupliquer un individu autant de fois qu’on le souhaite mais celle-ci ne peut pas retrouver sa biodiversité génétique naturelle.
Le clonage, utilisé en trop grande quantité peut provoquer une érosion génétique. Comme par exemple le concombre : aux Etats-Unis, selon l’étude du Seed Savers Exchange, sur 125 variétés non-hybride de concombres présentent en 1981, il ne restait plus que 66 variétés en 2006 puisque toutes ces variétés ont été remplacées par des hybrides étant en réalité que des clones et qui pour la plupart du temps incapable de se reproduire et de se protéger contre les maladies. L’érosion génétique cause chez un plante, sa fragilité mais aussi son incapacité de se protéger contre les diverses maladies.
La sélection naturelle se fait par la résistance or ici on clone les plantes suivant des critères de productivité ou d’esthétique. De plus la mise en culture de clones permet un développement de pathogène adapté à leur génome unique et favorise les épidémies. Les plantations de clones, tel que le peuplier qui est commercialisé en grand nombre s’est