Clonage reproductif
Il existe deux méthodes de clonage dont l'application pourrait être envisagée pour la reproduction humaine : le clonage par cission d'un blastocyste, et le clonage par transfert d'un noyau cellulaire au sein d'un ovule énuclée.
On nomme blastocyste l'organisme provisoire constitué durant la période du 5ème au 7ème jours du développement embryonnaire après la fécondation chez les mammifères. Cet organisme a pour particularité d'être composé de cellules dites totipotentes, autrement dit de cellules pouvant devenir tout type de cellules constituant l'individu à naître. La méthode du clonage par scission de blastocyste, ou scission gémellaire, consiste à exploiter la propriété des cellules totipotentes pour diviser ce blatocyste au plusieurs "morceaux", c'est-à-dire en autant de "nouveaux" blatocystes autonomes, qui donneront ainsi chacun un individu. Chaque "nouveau" blastocyste pour se développer est implanté dans l'utérus d'une femme.
Cette méthode est particulièrement maitrisée et employée en recherche pour obtenir plusieurs animaux de même patrimoine génétique. Conceptuellement elle peut être appliquée à l'homme, mais en pratique elle ne peut que consister qu'a permettre à des parents d'avoir des jumeaux ou des triplés. En effet elle ne peut constituer une méthode alternative de procréation proprement entendu dans la mesure où cette technique intervient après une fécondation réussie, autrement dit elle présuppose que les parents soient fécond ou aient bénéficié avec réussite d'une autre technique d'aide à la procréation, telle la fécondation in vitro avec micro injection, autrement appelée ICSI. Le seul intérêt de cette technique de clonage appliquée à l'homme est simplement de permettre à des parents d'avoir des jumeaux ou des triplés. A ce titre les arguments