Classes sociales et école primaire
Elle étudie les réseaux de communications dans les classes de CM1 (7 classes parisiennes). Dans la classe d'après elle, il y a deux réseaux de communication, le premier principal qui concerne les élèves pour lesquels l'apprentissage fait sens (surtout entre prof et élève) et puis un réseau de communication parallèle qui concerne des élèves en position extérieur dans la classe. Ces réseaux de communication corresponde à deux types d'élèves, tout d'abord la catégorie des bons élèves dans le réseau principal, ces élèves prennent deux fois plus la parole que les autres y compris spontanément et surtout ces élèves sont davantage repris par le professeur et les interroge plus. Les autres sont interrogés pour parler (plus contraint), moins attentif et se déplacent plus dans la classe. Dans les classes il existe des conflits culturels entre le modèle arbitraire de l'école et le modèle culturel de l'enfant. Cela permet à l'auteur de spécifier le rapport de chaque classe sociale à l'école primaire. D'abord il y a les enfants d'ouvrier, s'il sont bons càd qu'ils participent au réseau de communication alors leur comportement est très marqué càd qu'ils font leur boulot d'écolier à fond. Mais majoritairement les enfants de classe populaire sont relativement discrets, peu de participation au réseau global de communication. Les enfants de classe moyenne sont dans le modèle culturel le plus proche du modèle culturel de l'instituteur et ces enfants n'ont de cesse d'essayer de montrer leur mérite cela met l'enseignant dans une position gratifiante, en retour l'instituteur sollicite beaucoup plus ces élèves. Ces élèves représentent le paradigme du travail d'élève, càd ce qu'attendent les enseignants de leur élèves. Les enfants de cadres ou de fonctions supérieurs, même si ces enfants demande beaucoup la parole ces enfants sont moins impliqués que les élèves de classes moyenne, les professeurs les sollicite moins. Les enseignants ne