Cité de l'immigration - Paris
Historiquement, la Cité de l'Immigration était le Palais des Colonies pour l'Exposition Universelle. Le bâtiment est classé aux monuments historique.
Dans les années 1920, l'Etat à la volonté de monter une exposition universelle sur les colonies afin d'exposer et d'expliquer, aux bon peuple français, la place de la France dans le monde ainsi que les bienfaits de la colonisation.
La Cité est le pavillon d'accueil de l'exposition. Dès le départ, il fut conçu pour être conserver au delà de l'exposition universelle.
Le projet est très ambitieux pour l'époque car le pays est dans un contexte de crise.
La façade principale extérieure est conçu avec des matériaux provenant de toutes les régions de France afin d'illustrer l'unité de celle-ci. La fresque géante converge vers l'entrée principale afin de représenter les richesses du monde apportées par la colonisation et se dirigeant vers la France.
Des déesses symbolisent les ports les plus importants de France (Le Havre, Marseille...)
La fresque intérieure est le symétrique de la fresque intérieure : elle représente ce que la France apporte au monde et interroge notre place dans celui-ci. Le pays est symbolisé au centre avec les quatre autres continents et l'Europe à ses pieds.
Après l'Exposition Universelle, le Palais des Colonies devait être un musée permanent. Il ne fut jamais ouvert car l'idéologie coloniale arrivait à terme et était très critiquée.
André Malraux, premier ministre de la Culture, prône le fait que l'art est universel. A l'époque, les arts indigènes n'était pas considéré comme de l'art mais plutôt comme de l'artisanat. On parle alors d'art "primitif".
Le ministre ouvre le premier musée d'art non occidentaux dans le Palais des Colonies qui devient alors le musée d'art d'Afrique et d'Océanie. Pour cacher les fresques coloniales, la grande salle est fermée, clôturée sans ouvertures.
Comment habiter un bâtiment chargé d'histoire et