Citer et analyser une citation
Il faut citer entre guillemets et noter la ligne ou le vers.
Cas particulier : Citer des vers :
Si vous citez deux vers entiers, vous pouvez : ✓ Ou citer les vers l’un à la suite de l’autre ✓ Ou citer en mettant un / entre chacun.
Si vous citez un vers entier, vous devez aller obligatoirement à la ligne et centrer… En revanche, vous recommencez ensuite l’analyse sans alinéa (ce n’est pas un nouveau § qui commence !).
Ex. de § de commentaire littéraire (« les animaux malades de la peste ») : En outre, on peut étudier les interventions qui suivent les deux confessions. D’abord, aux vers 34 à 42, les paroles rapportées au discours direct mettent en évidence l’intelligence rusée du Renard qui a saisi le message implicite du lion. On note qu’en premier lieu, il recentre le débat en substituant, à l’apparente égalité marquée par « mes chers amis » du vers 15, un rapport hiérarchique strict ; les expressions « Sire » et « Roi » (v. 34) montrent que le Renard s’exprime habilement en sujet soumis. Il adopte de plus un ton léger, vif et désinvolte ainsi que le marquent les tournures exclamatives et interrogatives : « eh bien ! » (v. 36) et « Est-ce un péché ? Non, non » (v. 37) ; le rusé minimise ainsi les fautes du roi. Il le flatte de manière outrancière en répétant l’adverbe intensif « trop » :
« Sire, dit le Renard, vous êtes trop bon roi ;
Vos scrupules font voir trop de délicatesse. » (v. 34-35)
Le registre est plaisant, humoristique ; le renard distrait son monarque, l’amuse… C’est un courtisan qui veut plaire. Après cette intervention, la narration s’accélère en un alexandrin à valeur de sommaire :
« Ainsi dit le renard et flatteurs d'applaudir » (v.43).
Le rythme binaire du vers est significatif : le premier hémistiche renvoie à ce qui précède, le second décrit ce qui s’ensuit ; l’absence de déterminant et de verbe conjugué rend la réaction de l’entourage d’autant plus empressée et unanime. L’attitude courtisane du